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VanitY-CasE

4 juillet 2014

Bref.

Tout est question d'instant. J'y pense je le saisis mais il est déjà trop tard. Alors pourquoi ? J'ai réfléchis. Tout est la sur ce lit chaotique prêt pour des ébats fougueux mais rien ne s'y passe. Il reste glacial, elle est seule. Ici maintenant. Tout est là. Elle attend comme à son habitude le bon moment pour frapper, pour entrer dans une rage dont elle a le secret. Il ne faut pas. Elle veut controler. Pour elle, pour lui, pour eux finalement. Et même si il ne le sait pas son retour sera dur. Douleureux, et définitif. Il n'y croit pas il sent comme une facilité, une fragilité. Elle se sent manipulée, inutile et las. 

Jouer chaque instant sur un moment, une opportunité tout cela la rend folle et tellement appeurée. Mais pourquoi attendre. Elle veut du frisson, de la passion, de la joie du rire, des odeurs. Il n'est plus rien de cela et tout tombe en désarroi. Pour qui pourquoi elle ne le sait pas. En tous cas pas encore.

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15 mars 2014

Flou inartistique

Je suis sûre de rien, enfin je veux dire, plus maintenant. Les heures passent les jours aussi et bientôt le moment de faire des choix. Mais à quoi bon. Partir et mieux revenir. Peut être. Finalement quand je fais le bilan tout est clair, rien de tout cela n'aurait du arriver. Faire de mauvais choix sans doute une spécialité. Je fais erreurs je pense aux autres et voila ou j'en suis. Toujours mal toujours perdue. 

Comme si rien ne comptait. Comme si j'étais seule, après tout je le suis. 

Deux personnes, 3 choix et trop de brouillard. L'amour. Ou pas. Est ce que je l'aime vraiment. Est ce que je peux encore oublir. Pardonner. Croire. Toutes ces réponses tu les as au fond de toi. Et même si elles sont dures meme si elles ne te font pas plaisir elles sont là. 

Alors je fuis depuis tout ce temps. Une chose est sure un part de moi l'aime sincèrement et pardonne toujours trop bête pour tirer des leçons de cette souffrance. Ouais surement trop bête. C'est définitivement un film a la con auquel je ne veux ni participer ni figurer. Je n'avais rien demander et ma vie ressemble à ce que j'ai fuis 2 ans plus tot. Est ce moi qui fait tout pour. Je ne pense pas mais en tous cas j'en ai marre de subir les lubies les humeurs les risques et les larmes. Je me batterai. Un jour. La tout de suite, je veux être quelqu'un d'autre. Et je suis trop bien pour toi.

17 février 2014

L'autre aussi.

L'autre a de nouveau piqué une crise. Il a tout envoyé valser. Ca s'est passé très vite, elle n'a pas eu le temps de digirer ni même de comprendre. 

Il est arrivé en colère, sans raison, juste parce que c'est la mode, parce que ça fait branché. Faire souffrir lees gens est devenu un loisir, un spectacle alors il s'y donne corps et âme. Elle essaie de le raisonner mais rien n'y fait, il est maintenant sourd, aveugle et très bête. Un animal sauvage, ignorant, malade et effrayant est dorénavant en possession de son être et rien ne pourra le calmer s'il ne parvient pas à son but ultime, la chair. 

Elle se retrouve là, devant la fenêtre, admirant le spectacle au dehors, l'illusion de la vie. Ulstration des rires d'enfant et dans le fond un gout amère, presque mortel. Elle pleure beaucoup sans trop savoir pourquoi surement le choc...la peur. Elle allume une cigarette, puis très vite la seconde. Ce machinal reflèxe durera quelques heures, quelques heures de coma où elle pensera à ce qu'ils étaient. Le couple amoureux et paisible. 

Et puis les trahisons, la peur, la peine, les doutes, la colère, bientôt la haine. Elle le sent elle ne supporte plus, elle n'a pas les épaules et ne veut pas les avoir. Elle laisse ça a d'autres avec le sourire. Elle pleure non pas par nostalgie c'est un sentiment enterré depuis longtemps, elle pleure de rage, de mécontentement, elle se sent flouzée abusée épuisée. Elle se couche sur le rebord de fenêtre de cet immense appartement qu'ils avaient acheté pour combler le manque d'inspiration. Visiblement en vain. 

 

Il fait un troquet du coin, la colère ne redescend pas, il s'enfile les bières comme si c'était son oxygène. Il finit saoul, mais le monde vit. Il va gerber et en recommande un autre. Le barman refuse, commence alors un défis de regards insoutenable, puis le barman craque il le secout et le vire en lui conseillant de cuver plus loin si il ne veut pas avoir à faire à lui. Ah la belle affaire, que peut il perdre de plus... Surement l'inspiration, ah mais non ca y est elle s'est barrée. Sa seule raison de créer, sa seule envie, son seul soupir. Un autre jour, une autre vie, si seulement !

Eux, ils ne finiront peut être rien, ils seront peut être toujours malheureux, la récolte est maigre, un appartement grand, beau mais ravagé, une femme torturée et peureuse, un homme saoul et plein de bonnes intentions, de la gerbe dans des chiottes de bistrot souillé, un paquet de clope vide acheté quelques heures avant, une envie incontestée de comprendre la merde omniprésente et puis rien, plus rien. 

A demain.

3 février 2014

"Lettre à France."

Cher MT,

Si je t'écris aujourd'hui c'est pour te dire tout ce que je ne parviens pas à te transmettre. Je suis parfois lâche et injuste, je n'assume pas toujours les mots, les actes et pourtant tant de choses nous unissent. Je passe du rire aux larmes assez facilement mais tu ne comprends pas, maintenant j'explique. 
J'ai beaucoup
 souffert durant notre relation, le plus dur n'a pas été ton comportement, ton manque d'amour ou ta froideur. Le plus dur pour moi c'est le mensonge, la tromperie, l'arnaque. Que tu ne veuilles pas tout partager avec moi m'est insupportable et que des choses puissent m'être cachées est inconcevable. Bien sûr je suis ton amie et ta confidente et bien sûr la réalité d'un amour aussi passionnel est souvent bien plus dur qu'on le croit. Vivre à fond notre histoire a été douleureux pour toi comme pour moi parce que ce n'est pas simple, les exigences de chacuns sont dures et remettent finalement ce que l'on est ou a été en question. Je n'arrive pas à être claire quand il s'agit de nous car rien ne l'est Nous sommes comme deux amoureux éternels prêts à s'embraser. Si je t'écris c'est pour effacer tous ces malentendus tous ces cris tous ces pleurs souvent bien inutiles.

Je t'aime et ça ce n'est plus un secret. Je t'aime parce que tu es toi. Parce que tu me fais rire, vibrer, aimer. Tu es capable du pire comme du meilleur et crois moi c'est osuvent difficile à vivre, à assumer. Mais malgré tout je t'ai choisis. Toi et toi seul. Alors les raisons je vais les donner aujourd'hui parce que je ne veux plus être lache, je ne veux plus fuir.

Tu es quelqu'un de formidable, d'admirable. Tu me fais voyager et tu es capable d'avoir une autre vision de la vie que tu caches au reste du monde par peur des rires. Tu as une sensibilité que j'ai rarement rencontré et quand tu ris le temps s'arrête. C'est un message un peu cucul mais je prouve aussi que l'on peut écrire sur les rencontres, sur le bonheur, tirer un peu de positif.

Tu es tendre et à la fois viril. Tu n'as peur de rien ni personne et tu aimerais que le monde entier perçoive le vrai toi alors que tu le tiens à l'écart. C'est pourtant de lui dont je suis tombée amoureuse. Tu me touches, tu me fais évoluer, et tu améliores ma perception.

Le vrai toi c'est avant tout des sensations, des émotions. Tu les contiens et pourtant je sais qu'elles sont là. Même à moi tu te caches, tu fuis, comme si tu avais peur d'être toi, comme si c'était dur. Alors crois moi si il y a bien une chose que tu ne bousilleras jamais c'est l'image que j'ai de toi, du vrai, pas de la personne publique et destructrice. J'aimerai que tu vives les choses à fond que tu en profites et que tu doutes de pouvoir les garder mais nous ne sommes pas tous fait pareil...

Le génie et l'artiste en toi, cette sensibilité et cette émotion présentent sans cesse m'ont parfois fait peur, comme si je ne pouvais pas assumer. Mais finalement tout cela t'inspire pour le meilleur et pour le pire. Je suis là pour toi et malgré moi je le serai toujours parce que maintenant tu fais aussi partie de moi et que c'est aussi ce que je suis. Tienne.

Je n'ai pas finis mais je ne peux pas en dire plus, tu as des choses incroyables qui sommeillent en toi ne les gache pas, ni pour les autres ni pour moi. Je veux entendre sentir vivre avec toi encore de grandes choses. Je rêve de promesses, je rêve de calme et tu vas me le donner, je te fais confiance...

Amoureusement.......

L.

16 janvier 2014

Parfois.

P, tout va bien. Il fait beau. La vie est calme tranquille et on souhaite qu'elle le reste. 

P, ça fait du bien et l'on s'en contente. 

P, c'est encore mieux, alors on savoure et là c'est encore mieux. (pourvu que ça dure)

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14 janvier 2014

Rions.

Jamais se lasser de l'écouter

Toujours vouloir le provoquer

L'aimer à s'en faire siffler les tympans

Vouloir ce replay, encore, tout le temps. 

 

 

Différencié depuis toujours, tu veux bine que l'on s'évade,

pourquoi on n'en profiterait pas nous aussi de cette balade,

ça n'est pas fini, on continue,

nos âmes libres à la peau nue. 

 

Avoir sans cesse cette impression

Vivre chaque jour dans cette passion

Ne rien devoir à personne

et finalement douter que tout ça sonne. 

 

Pourquoi ne pas partager tous ces moments

Pourquoi ne pas vivre chaque instant

L'illusion est bien plus loin

elle doit résider entre ses mains. 

 

Loin d'être un destin tout tracé 

Chacun à voulu y travailler

et si ma tête l'aime

c'est son rire qui le sème.

14 janvier 2014

I'm lost

(interlude 1)

 

 

Puisqu'il faut s'acharner pour exister,

Puisqu'il faut dire pour écrire

Puisqu'il faut expliquer pour comprendre alors allons y

 

Expliquez moi ces maux, expliquez moi ces sots, expliquez moi le monde qui dévient tour à tour immonde. 

On ne conçoit pas la liberté, et l'on viole l'égalité. Pourquoi ces valeurs, pourquoi cette odeur ? 

La vie est sombre, et le spectacle gronde. Puisque tu ne sais pas l'expliquer alors essaie de l'avaler. 

La facilité des gestes, et la mélancolie du sexe. Expliquer c'est modérer, choisir c'est fuir. 

Pourquoi cette haine, pourquoi cette gène, tu es arrivé là et plus personne ne se bat. 

Oublier c'est cicatriser. Méditer c'est tempérer. 

On oublie pas on fait semblant, face à des murs toujours plus blancs. 

Acharner c'est aimer. Disparaitre c'est reconnaitre. 

6 novembre 2013

Pub.

Je ne comprends pas ton point de vue, tu permets que je te tutoies ? 
Pourquoi faut il toujours que les gens se mêlent de tout, pourrissent ce qui l'est déjà bien assez ? Il souffre, il regrette, et eux que disent ils ? Qu'il gémit ! C'est une honte, une erreur sur la personne, un acharnement médiatique merdique. L'insoutenable, le croustillant, ils veulent plus de détails, plus de sanctions. Comme une offrande que l'on ferait au peuple. A quoi bon ? 
Rien n'est justifié, seule la justice perdure et pourtant. 

Vouloir assassiner un homme publiquement, c'est ça que tu fais, que vous faites. Peu importe les raisons, la mort d'une femme, de deux, de quinze, ou bien la jalousie rien ne justifie cela. C'est un spectacle ridicule et macabre que tout le monde aime jouer. C'est plus facile d'enfoncer que de pardonner, que d'avancer. Rester sur des erreurs pour ne pas voir ce qui est bon et beau. Pour continuer de sanctionner, de faire souffrir. Je crois qu'on en oublie ses enfants qui n'ont rien demandé. 

Salir un homme qui a déjà fait tout le travail en amont, c'est simple, c'est bas, c'est Vous.

[gros coup de gueule]

21 octobre 2013

Chapitre 2 : Vous avez un message.

Je dois aller chez lui ce soir. Alors par lui j'entends bien évidemment le nouveau mister D, mais ne l'appelons pas comme ça je ne sais pas ce que ça va donner je ne veux pas m'emballer et surtout je pars dans quelques semaines. Donc nous l'appelerons M.

Il me convie à une soirée mais je ne peux y aller, pas un sous en poche, et puis je serai la seule tout cela semblerait bien trop suspect. Je décline le coeur lourd. Je relance une invitation peut être pourra t il revenir avant que la 50aine (entendre l'homme principal à ce moment là) revienne. 

-Ah oui il est à Berlin pour quelques jours donc c'est le moment idéal-

Mardi, j'ai finalement une réponse, et oui ! Il vient ce soir j'organise quelquechose et très privé, M, elle et moi. Tout petit cercle je ne tiens pas à ce que tout le monde soit au courant et il le sait bien. 

Je stresse je suis un peu angoissée si tout cela ne se passe pas bien, si finalement on s'attire plus et que tout cela retombe comme un soufflet, si le sexe est mauvais ? 

Ok, je me pose, je prends un verre, je respire, on verra bien ! 

La soirée se passe, chaque fois qu'elle doit aller aux toilettes je me retrouve seule avec lui nos baisers sont chauds et je suis transportée, je l'aime bien ce M, il est complexe, et intense... 

La soirée se termine tard, elle sent l'alcool, la drogue, le poppers, et la fatigue. On tente tant bien que mal d'y trouver notre compte mais l'abandon est la plus sage décision, ne gachons pas tout. Au petit matin, le sexe est encore meilleur.

21 octobre 2013

Chapitre 1 : ILS.

Il était là, en plein milieu du salon sur une chaise bon marché. Il me fixait, on riait. C'est ce soir là que tout a dérapé. 

Il faut nécessairement recontextualiser. Ma vie était compliquée, j'étais en couple depuis bien longtemps malgré quelques complications j'avais trouvé un équilibre. L'adultère était la solution. Je m'ennuyais mais je voulais finir mes jours avec lui. Et puis il y avait l'autre, il m'accaparait sans le vouloir. Je le voulais sans l'avoir et il fuyait chaque fois un peu plus loin mais cette fois il ne revenait pas. 

Parlons sincèrement. Mon couple était simple, beau, mais pas suffisant. J'en voulais plus. Alors quand pendant ma rupture j'avais rencontré ce qui pouvait être une belle histoire j'ai sauté sur l'occasion. A la reprise de ma relation j'ai du jongler, et continuer de voir la belle histoire, celui que l'on appelera Mister D. Il n'était là, n'avait jamais le temps, on se disputait tout le temps et cela me paraissait tellement excitant. On s'aimait surement à notre façon... Bien sûr je l'ai compris bien plus tard alors entrons vraiment en phase. 

Je continue de le voir, je l'aime, je ne veux pas dire le mot mais quand je le vois je suis bien, je vais mieux. Il est ma thérapie, il est mon exutoire. J'envoie ce sms follement excitée, je veux le voir maintenant meme si je sais que c'est impossible. Il me répond, j'ouvre, le drame. Il veut encore une fois tout arrêter, mais cette fois cela me parait nettement différent, plus fort, plus poussé, plus dur. Je souffre et je le hais. Je réponds, il sur-enchérit, il ne veut plus. 

QUOI FAIRE ? LAISSER TOMBER ? IMPOSSIBLE !

Les jours passent et les nouvelles sont rares, quand j'en ai elles ne sont que de simples discussions entre vieilles connaissances, plus de sexe, c'était pourtant si bon. J'ai mal mais je ne dis rien, j'essaie de relancer comme d'habitude mais ça ne fonctionne pas, il est plus déterminé que jamais. 

Deauville : ça me fera du bien. Je suis sur un nouvel autre quelqu'un qui pourrait palier ce manque, quelqu'un qui me ferait à nouveau vibrer. Il est là peut être et puis finalement non le nouveau mister D est décevant, pas à la hauteur de la folie et de l'angoument que j'ai connu jadis. Alors je m'essoufle. Et là. 

On se retrouve dans mon salon (le 1er tom sera un peu confus je suis saoûle et émotionnellement instable). On parle on rit je ne l'avais jamais vu sous ce jour. Je crois que je lui plais. Je crois qu'il me plait. Mais à quoi bon je pars bientôt et je ne veux que du sexe. Il connait l'homme à la 50aine et je ne veux pas que tout cela soit trop compliqué. Je cherche un équilibre et il ne peut pas l'être, il est jeune, il est tout ce que je ne veux pas.

Allons ressaisis toi ! Rien à faire je suis séduite. Mais est ce que je suis séduite par un manque, est ce juste un homme intergeanble. Je le crois en cet instant (je me ravise un peu plus loin).

Bon nous sommes entrain de festoyer et puis, ce qui devait arriver arriva. Je lui caresse tendrement la main, il la tient dans la sienne nous sommes face à face sur la canapé rouge déjà bien par les romances (pour rester politiquement correcte). Je ferme les yeux mais je l'observe en cachette, j'ai l'impression d'avoir 15 ans mon coeur bat très fort et je veux l'embrasser mais je ne peux pas. Alors il s'avance, me dépose un gentil baiser sur la joue, je me tourne délicatement, ses lèvres sont douces, chaudes. Nous ne devons pas faire de bruit, surtout pas, tout serait dévoilé et ma vie... non non je veux l'équilibre, je veux le contrôle.

La nuit a été parfaite, nos caresses nous ont bercé, et nos baisers me laissent encore rêveuse.  

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